Un couvreur de toiture montant sur un panneau solaire à l'aide d'un harnais de sécurité.

Sécurité toiture pour les couvreurs : protection et prévention des chutes

Sommaire

Monter sur un toit n’est pas sans danger, que celui-ci soit plat ou en pente. Les chutes de toit sont l’un des principaux risques auxquels les travailleurs sont exposés.

Comment sont donc protégés les couvreurs ?

Si vous souhaitez en savoir plus sur la protection des couvreurs ou si vous pensez effectuer vous-même du travail sur votre toiture, voici plus d’informations sur les mesures de sécurité contre les chutes.

Quelles sont les lois encadrant les travaux de toiture ?

Puisque les travaux de toiture comportent plusieurs risques, il y a plus d’une loi et réglementation applicable, dont :

  • Le Code de sécurité pour les travaux de construction (CSTC)
  • Le Règlement sur la santé et la sécurité au travail (RSST)
  • La Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST)

Le programme de prévention de Clinique de la toiture FCA répond à ces réglementations ainsi qu’aux normes de la CNESST. Quelles sont donc ces exigences quant aux risques de chute ?

La sécurité sur la toiture passe bien entendu par plusieurs mesures de prévention des chutes, soit l’un des principaux risques auxquels sont exposés les couvreurs. Dès que le danger de chute est de plus de 3 mètres, il est obligatoire d’installer une forme d’équipement antichute, soit des garde-corps ou des harnais avec point d’attache et liaison antichute. Nous reviendrons sur ces systèmes.

Bardeaux d’asphalte installé par un couvreur

De façon générale, le garde-corps de toiture est la solution privilégiée : cette protection désigne tout simplement une barrière de protection posée tout autour de la toiture. Il s’agit d’une protection collective qui prévient efficacement le risque d’accident.

Outre les chutes, le programme de prévention doit prévoir tout risque en fonction de la tâche et de l’environnement. Le port d’équipement de protection (de la tête, des pieds, des yeux, des protecteurs auditifs, etc.) en fait partie. L’employeur se doit de fournir les protections en question, de même que :

  • Du matériel sécuritaire en bon état ;
  • Des trousses de secourisme ;
  • Des extincteurs d’incendie portatifs ;
  • Etc.

L’information et la formation des employés sur la sécurité des couvreurs relèvent également de ses obligations.

La prévention des risques est au cœur de l’approche proactive, contrairement à certaines entreprises qui ont un programme réactif. Le programme de protection varie d’une entreprise à l’autre ; chez Clinique de la toiture FCA, nous misons sur la prévention avec des fiches d’action incluant des mesures pour chaque risque.

Les équipements anti-chutes

Comme nous l’avons mentionné précédemment, la chute est le principal risque que courent ceux qui réalisent des travaux en hauteur. En fait, la hauteur n’a pas besoin d’être vertigineuse pour être considérée dangereuse : selon la CSST, 60 % des accidents mortels ont eu lieu lors d’une chute de moins de 9 mètres.

La réglementation oblige les professionnels à utiliser une protection anti-chute, mais cela est tout aussi nécessaire pour vous si vous souhaitez travailler sur votre toit ! Lors du choix d’un équipement, assurez-vous que le logo CSA y figure : celui-ci vous indique que le matériel est réglementaire.

Voici un peu plus d’informations sur l’ensemble d’équipements anti-chutes que l’on nomme la « ligne de vie ».

Le harnais de sécurité

Le harnais de sécurité pour les couvreurs est obligatoire dès que la hauteur est supérieure à 3 mètres, lorsqu’il n’est pas possible d’installer des garde-corps. Si vous montez sur votre toit, il est également primordial de vous en équiper ; surtout, ne le remplacez pas par une simple ceinture de sécurité ! Cette dernière s’avère peut-être plus économique ou facile à enfiler, mais en cas de chute, elle risque d’aggraver votre cas, notamment en vous cassant le dos.

Le harnais, quant à lui, s’ajuste au niveau des cuisses et des épaules pour offrir un soutien complet du corps. Faites attention à choisir la bonne taille et à ajuster correctement les courroies pour une protection optimale. Sur le marché, on peut trouver des harnais à plusieurs anneaux ; en revanche, un seul anneau suffit.

Lors d’une chute avec un harnais, ce sont les fesses qui absorbent le choc pour limiter les dommages corporels.

Gros plan d'un harnais de sécurité attaché à un travailleur.

La liaison antichute

Lorsque vous enfilez un harnais, celui-ci est lié à un point d’attache à l’aide d’une corde. À la base de la corde, reliée au dos de votre harnais, se trouve ce qu’on nomme la liaison antichute. Cette dernière se compose d’un cordon d’assujettissement et d’un absorbeur d’énergie ainsi que d’un cran d’arrêt, que l’on appelle aussi « coulisseau ».

Ce dernier relie la longe (située dans le dos du harnais) et la corde. Grâce à ce mécanisme, vous pouvez aisément vous déplacer mais, en cas de chute, le glissement est automatiquement bloqué. Si vous êtes bien équipé, il est impossible de faire une chute libre de plus de 1,2 mètre grâce à ces dispositifs.

Quant à l’absorbeur d’énergie, il permet de réduire le choc au moment de cette chute. L’arrêt se fait donc relativement en douceur pour limiter les douleurs. Il faut cependant s’assurer de suivre les directives du manufacturier pour que ces dispositifs fonctionnent.

La liaison antichute peut aussi être constituée d’un enrouleur-dérouleur au lieu du cordon d’assujettissement. Celui-ci inclut également un absorbeur d’énergie et constitue une excellente protection.

Le point d’attache

Bien entendu, le point d’attache, c’est-à-dire le système d’ancrage de la ligne de vie, joue un rôle crucial dans le fonctionnement du dispositif, puisque la corde qui vous retient y est fixée. Un point d’attache qui ne serait pas suffisamment solide ne parviendrait pas à assurer votre sécurité sur la toiture.

Le système doit donc être fixé à un élément d’une résistance à la rupture minimale de 18 kN. Plus concrètement, il doit être en mesure de résister à un impact de 4045 livres. Soit dit en passant, ce n’est peut-être pas le cas de votre cheminée : ne prenez donc pas ce risque !

Ce point d’ancrage est donc fixé à l’aide de 10 clous spécialement conçus à cette fin. Il existe divers types d’ancrage ; d’une part, il peut être permanent ou temporairement fixé à votre toit. D’autre part, il peut être ponctuel ou continu, c’est-à-dire qu’il peut être placé en un seul point ou permettre à votre corde de se déplacer. L’ancrage continu peut d’ailleurs être flexible ou rigide.

Souvent, l’ancrage ponctuel est privilégié puisqu’il est plus facile à installer. Si votre toit n’inclut pas de système d’ancrage permanent, il est important de vous en équiper avant de commencer des travaux. Vous pouvez acheter de l’équipement ou encore le louer, tout en vous assurant que le matériel est un bon état.

Fixation du crochet d'un harnais de sécurité.

Quelle sécurité sur un toit plat ?

Vous l’aurez peut-être deviné, le toit plat comporte moins de risque de chute que le toit en pente. En fait, les couvreurs qui travaillent à plus de 2 mètres de la bordure du toit ont l’autorisation d’y œuvrer sans protection.

Dans ce cas, identifier la zone à ne pas dépasser s’impose, en plaçant une ligne d’avertissement. Cette ligne peut être une bande rigide, un câble ou encore une chaîne et avoir une bonne résistance à la traction (500 lb) et aux charges horizontales (23 lb).

Si vous prévoyez vous approcher du bord du toit, il faudra vous équiper de matériel de sécurité sur votre toiture. Le plus souvent, les garde-corps constituent l’option idéale, créant ainsi une barrière pour empêcher les chutes. Il peut s’agir de garde-corps temporaires ou permanents ; ceux-ci peuvent être faits de bois, de métal ou d’acier, chaque matière étant sujette à sa propre réglementation.

Le port du harnais est une autre possibilité. En revanche, le garde-corps a l’avantage de protéger tous ceux qui montent sur le toit au lieu d’offrir une protection individuelle. Pensez d’ailleurs à sécuriser non seulement le tour du toit, mais aussi les puits de lumière et trappes d’accès.

Photo de Yannick Fournier, président de Clinique de la toiture FCA

Quelle sécurité sur un toit en pente ?

Le toit en pente est forcément plus risqué en termes de chute. D’ailleurs, l’inspection et l’entretien des gouttières, qui se situent en bordure de toit, rendent la tâche d’autant plus délicate. Le système de protection antichute est nécessaire, quelle que soit la partie du toit où vous vous situez.

À titre d’exemple, les parcs de HLM doivent absolument être munis d’ancrages ainsi que d’une trappe d’accès qui permette d’accéder au toit directement de l’intérieur. Les garde-corps sont aussi une solution appropriée pour les toits en pente.

Chez Clinique de la toiture FCA, nous avons adopté un programme préventif pour assurer la sécurité de nos couvreurs en tout temps, qu’il s’agisse de chutes ou de tout autre risque. Pour tout entretien ou réfection de votre toiture plate, faites affaire à des couvreurs d’expérience formés pour un travail sécuritaire.

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