Pare-vapeur, une option efficace pour protéger votre toit
Le système d’isolation d’un toit est crucial pour assurer la durabilité de votre structure. Que vous possédiez une maison ou un immeuble, le pare-vapeur est une composante importante pour éviter la formation d’humidité !
Qu’est-ce que le pare-vapeur et pourquoi est-il important ?
Nous ne vous apprendrons rien en vous disant que l’isolation est une partie importante dans la construction d’un bâtiment ou d’une maison. Parmi les éléments qui contribuent à l’isolation, on retrouve le pare-vapeur. De quoi s’agit-il ?
Celui-ci se présente sous forme d’une feuille, généralement en plastique ou en métal. Il est conçu pour protéger la structure, et votre maison, contre la vapeur d’eau.
Le pare-vapeur est installé dans les murs, mais peut également être posé au plafond, dans les planchers et dans la toiture. Son rôle est avant tout d’empêcher la formation de condensation dans la structure, une condensation causée par les échanges d’air chaud et froid entre l’intérieur et l’extérieur.
Pourquoi installer un pare-vapeur ? Prévenir la condensation, c’est avant tout éviter les problèmes causés par l’humidité, comme la pourriture et la moisissure. Celles-ci peuvent atteindre la structure de votre bâtiment et causer une dégradation importante.
Un pare-vapeur de toiture permettra donc de protéger la structure de votre toit, tout simplement. C’est un composant peu coûteux, mais qui peut vous épargner beaucoup de coûts potentiels !
Le pare-vapeur remplit avant tout une fonction protectrice, mais il présente aussi d’autres avantages. En effet, il vous permet d’atteindre une meilleure efficacité énergétique en réduisant les pertes de chaleur, puisqu’il contribue à l’isolation de votre bâtiment.
Ainsi, il réduit les pertes lors du chauffage ou de la climatisation et vous permet d’avoir un espace intérieur plus confortable.
Comment installer un pare-vapeur ?
Bien que son nom rappelle le pare-air, le panneau pare-vapeur ne suit pas exactement les mêmes règles d’installation. Cependant, s’il est posé de façon parfaitement étanche, il peut remplir les deux fonctions à la fois !
Comme nous l’avons mentionné, le pare-vapeur peut être installé dans les murs, les plafonds, les planchers ou la toiture. Dans tous les cas, l’installation du pare-vapeur se fait entre l’isolant et le gypse, la cloison sèche. Il est posé du côté chauffé de la paroi.
Dans les combles, il est aussi possible de le poser sur la surface du plancher pour protéger la structure du toit. Il faudra alors faire remonter le pare-vapeur sur les parois et les murs pour assurer son étanchéité.
Avant de procéder à l’installation, vérifiez que vous avez tout le matériel nécessaire :
- Le pare-vapeur
- Du scellant acoustique
- Du ruban adhésif conçu pour les pare-vapeurs
- Des ciseaux et un outil pour mesurer
Au besoin, nettoyez la surface sur laquelle vous poserez le pare-vapeur : elle doit être saine et propre, mais surtout sèche.
Ensuite, coupez votre pare-vapeur selon les mensurations de la zone à recouvrir. S’il s’agit du mur, vous devrez évidemment couper des ouvertures pour les portes et fenêtres.
Pour coller le pare-vapeur à la structure, appliquez du scellant acoustique sur cette dernière. Vous pourrez ensuite coller le pare-vapeur.
Enfin, veillez à sceller les joints avec un ruban adhésif conçu pour les pare-vapeurs ; cela permettra d’assurer son étanchéité.
Les matériaux à utiliser pour faire un pare-vapeur
Plusieurs matériaux peuvent être utilisés pour faire un isolant pare-vapeur. En revanche, le plus utilisé au Québec est le polyéthylène. Cette membrane en plastique présente les avantages d’être abordable et facile à poser en plus d’être efficace.
Cependant, d’autres matériaux peuvent être utilisés comme pare-vapeur, par exemple :
- Des enduits élastomères
- Des feuilles d’aluminium
- Des pellicules métallisées
- Des peintures retardatrices de vapeur
- Du contreplaqué de catégorie extérieure
Pour un toit plat, deux types de matériaux sont généralement utilisés. La première catégorie, ce sont les coupe-vapeur bitumineux, soit un mélange d’asphalte et de feutre ou de fibre de verre.
La seconde, vous l’aurez compris, ce sont les coupe-vapeur non bitumineux, parmi lesquels on retrouve les matériaux nommés précédemment. Cela inclut tout type de membrane en plastique, en stratifié ou en aluminium.
Attention : les matériaux ne sont pas tous égaux. Ils présentent différents niveaux de perméabilité, un facteur dont il faut tenir compte.
Le choix des matériaux dépend entre autres du climat où l’on vit ; ici, le climat est plutôt froid et requiert des matériaux avec un bon indice de perméabilité. Une région plus chaude n’aura pas les mêmes besoins en matière d’isolant pare-vapeur. L’important est de choisir un matériau adapté à notre milieu !
Les détaillants de produits de quincaillerie vous proposent des matériaux adaptés et sont en mesure de vous guider, par exemple en indiquant si un pare-vapeur est adapté à la toiture. Ce sont des informations généralement accessibles dans les fiches de produits.
Les erreurs à éviter lors de l’installation
Évidemment, la première erreur à commettre serait de ne pas poser de pare-vapeur ! Si vous en êtes ici dans votre lecture, vous avez certainement compris son importance.
Le choix du matériau est aussi important : choisir le mauvais pare-vapeur est une erreur à éviter avant l’installation. Cependant, ce n’est pas le seul faux pas que vous pouvez commettre. Une installation inadéquate peut engendrer diverses conséquences ; voici les erreurs à éviter.
D’abord, il est important de placer le pare-vapeur au bon endroit, soit entre l’isolation et le gypse. Si vous placez, par exemple, le pare-vapeur entre deux isolants, vous pourriez aggraver votre situation. En effet, c’est un bon moyen de favoriser l’accumulation d’humidité dans la construction !
Il est important que le pare-vapeur soit posé du côté chaud de la surface isolante. Sur le toit, le pare-vapeur sera donc posé en dernier, alors que c’est l’inverse pour le plancher d’un grenier.
Si vous ne maîtrisez pas tout à fait les composants de la structure, il vaut parfois mieux confier les tâches de construction et de rénovation à des professionnels. Un pare-vapeur placé au mauvais endroit pourrait vous causer plus de tort que de bien.
Lorsque vous posez le pare-vapeur, faites aussi attention à ne pas le perforer. Laisser la membrane trouée serait un bon moyen de laisser l’humidité circuler, réduisant vos efforts à néant. Si vous remarquez une déchirure, ce n’est pas bien grave : veillez simplement à la couvrir avec le ruban d’étanchéité.
D’ailleurs, l’autre erreur à éviter est d’utiliser le mauvais ruban adhésif. Il ne s’agit pas ici d’utiliser un duct tape. Le ruban spécialisé à utiliser pour les pare-vapeurs est aussi nommé tuck tape. C’est un adhésif à haut rendement qui résiste aux infiltrations d’air et à l’humidité, notamment.
Les normes et les règles à respecter pour les pare-vapeurs
Le Code national du bâtiment régit certaines règles relatives au pare-vapeur. D’abord, la section 9.25.4.1. stipule que « les murs, plafonds et planchers isolés doivent comporter un pare-vapeur ». Cela est obligatoire pour éviter que la vapeur d’eau s’immisce dans les parties vides des murs et planchers ainsi que les combles sous le toit.
La section suivante précise aussi certaines normes à respecter dans le choix du pare-vapeur, soit :
- Avoir une perméance maximale de 60 ng/(Pa.s.m2)
- Les membranes pare-vapeur en polyéthylène doit être conforme à la norme CAN/CGSB-51.34-M
- Les membranes qui ne sont pas en polyéthylène doivent, quant à elles, se conformer à la norme CAN/CGSB-51.33-M
Dans le cas des membranes qui ne sont pas en polyéthylène, elles doivent parfois être revêtues ou installées à des endroits non exposés aux rayons UV. C’est le cas des matériaux qui risquent de subir une détérioration en raison du rayonnement ultraviolet.
Comme nous l’avons mentionné, des enduits et peintures peuvent être utilisés comme pare-vapeur. En revanche, ils devront respecter la norme CAN/CGSB-1.501-M.
Enfin, la section 9.25.4.3. du Code national du bâtiment précise que le pare-vapeur doit être posé du côté chaud. L’isolant et le pare-vapeur peuvent être un seul produit ou deux produits distincts.
S’il s’agit de deux produits distinctifs, il faut s’assurer que le pare-vapeur soit assez près du côté chaud de l’isolant pour empêcher la formation de condensation. La même règle s’applique lorsqu’un seul produit sert de pare-vapeur et d’isolant.
Les conséquences d’un mauvais choix de pare-vapeur
Comme nous l’avons indiqué précédemment, le choix de pare-vapeur doit être adapté au climat où vous vivez. C’est pourquoi il est nécessaire de suivre les normes établies par le Code national du bâtiment.
Un mauvais choix de pare-vapeur risquera de causer l’effet inverse de celui recherché, à long terme, c’est-à-dire qu’il favorisera la condensation dans la structure de votre toit ou celle de vos murs. Au besoin, n’hésitez pas à demander conseil à des professionnels !
Pour toute question concernant votre toit plat, pour faire réaliser des réparations, des rénovations ou même une nouvelle construction, contactez la Clinique de la toiture FCA. Nos experts vous assurent une isolation impeccable !
Besoins d'aide?
Laissez-nous votre adresse courriel et nous contacterons dans les meilleurs délais pour évaluer vos besoins!
Mettez fin à vos infiltrations d'eau vos drains bouchés vos problèmes de toiture
Laissez-nous votre adresse courriel et nous contacterons dans les meilleurs délais pour évaluer vos besoins!